Gestionnaire, communiquant, manager, expert en qualité ou en ingénierie de projets, maillon essentiel, garant du respect et des droits des usagers, interface, acteur intermédiaire ou autonome, doté d’initiative personnelle, capable de favoriser, d’impulser, de favoriser une réflexion sont autant de concepts ou d’expressions qui définiraient le directeur d’établissement.

Ils le placent au croisement de différentes logiques: logique de terrain et logique institutionnelle, logique personnelle et logiques collective, structurelle et relationnelle, et font de lui un interface qui doit savoir se situer pour tenter de réaliser et maintenir un équilibre souvent précaire ce qui sous entend une capacité à réguler, à se positionner et à décider au sein de contraintes parfois contradictoires et toujours prégnantes. C’est finalement au directeur que revient la responsabilité de sauvegarder ou promouvoir les valeurs de l’action sociale par la mise en oeuvre, au sein de l’établissement dont il a la responsabilité, d’un projet explicité et d’une réflexion éthique portant sur les finalités de l’intervention de terrain comme sur celles de l’institution.